Le dernier rapport annuel de Human Rights Watch critique sévèrement les dérives sectaires en Irak. Entre autres, le mandat d'arrêt émis en décembre 2011 contre le vice-président irakien de confession sunnite, Tarik Al-Hachimi (réfugié au Kurdistan), occasionne des frictions diplomatiques avec la Turquie. Tarik Al-Hachimi, dont le parti "Iraqiya" entretient de très bonnes relations au sein du gouvernement turc, est accusé par le gouvernement irakien du premier ministre chiite Nouri Al-Maliki d'avoir organisé des attentats terroristes anti-chiites. D'après une analyse publiée le 9 février 2012 par le site internet irakien Niqash, la tension Turquie-Irak ne serait pas sans relation avec la crise syrienne. Lire la suite (en anglais).