Traduction : Pierre Coopman (20 janvier 2011)
L’éditorialiste politique du journal pan-arabe Al-Qods Al-Arabi a piqué une grosse colère, ce lundi 17 janvier, contre les despotes arabes qui regrettent déjà le renversement de Ben Ali. Nous traduisons intégralement ce texte, aux accents parfois ampoulés, afin d'illustrer le ton et la fébrilité de la presse pan-arabe à la suite du déclenchement de la révolte tunisienne. Pour une analyse plus pointue, nous conseillons cependant de lire l'article de Jean-François Bayart (CNRS – Paris) paru sur mediapart.fr. En conclusion de ce texte, J-F Bayart doute, contrairement à l’éditorial de Abdel Bari Atwan, que les événements en Tunisie soient réellement une révolution durable et une sortie garantie de l’autoritarisme. Lire la suite
Ce ne sera pas simple car, effectivement, beaucoup de régimes arabes craignent la « tache d’huile ». Je pense notamment à l’Egypte qui a un énorme problème avec ses voisins à propos du Nil et dont on parle très peu. Celui-ci doit provoquer de profondes réformes et quasiment personne en Occident n’est au courant. La plupart des pays concernés tremblent car ils ont tous quelque chose à se reprocher. Quant à l’Islam radical, il est né notamment à cause de ce chômage épouvantable que subissent ces contrées. Des partis tels le Hamas ayant été les parmi les seuls à apporter leur aide. Bien entendu, je n’approuve pas cette vision mais il faut rester réaliste. C’est comme Khadafi qui est un « has been » et finira lui aussi un jour par disparaître. Si les révolutions se multiplient, elles risquent de provoquer un autre effet. Le tourisme est une ressource primordiale partout et pour conserver les visiteurs, il faudra prouver que leur sécurité est belle et bien garantie par la stabilité.
Rédigé par : El viajero | 21 janvier 2011 à 00:08